L’opéra L’Enfant et les sortilèges de Ravel (sur un livret de Colette) a donné lieu à un travail interdisciplinaire en Education musicale et en Français.
A l’issue de la représentation, un travail d’expression écrite a été proposé aux élèves de 6ème. En voici quelques extraits :
« Je me suis senti émerveillé quand je suis entré à l’opéra. Les lieux étaient magnifiques : le long tapis rouge, les couleurs dorées, les lustres…J’en avais plein les yeux, je ne savais plus où regarder. » (Liam, 6è1)
« Mon passage favori, c’est quand l’enfant est rentré dans le jardin. J’ai vu plein de couleurs, des fleurs roses, violettes, jaunes…On avait l’impression que les arbres bougeaient en même temps, comme si le vent soufflait. J’ai bien aimé aussi quand les grenouilles sont apparues sur les murs.
La voix qui m’a le plus surprise, c’était celle du duo de chats. C’étaient deux voix très différentes mais qui s’accordaient parfaitement. » (Margot, 6è1)
« Mon moment préféré a été celui de la mare aux grenouilles : j’ai bien aimé les illuminations et les projections dessinées du passage de l’état de têtard à celui de grenouille. J’ai vraiment apprécié quand toutes les grenouilles sont sorties de l’eau et ont sauté dans la salle !
Mon personnage favori est la chauve-souris à cause de la synchronisation entre les mouvements du parapluie (que le chanteur avait à la main) et les jeux de lumière qui faisaient penser à des jets de rayons lasers : c’était surprenant ». (Evan, 6è1)
« Mon passage préféré, c’est le moment où les arbres sont blessés car c’est le chœur qui chante et je trouve ça impressionnant avec les projections des arbres qui agonisent : ça m’a captivé. J’ai trouvé ça drôle toutes ces grenouilles qui se baladent un peu partout, sur les balcons et à l’orchestre.
Je voudrais bien retourner à l’opéra car je suis toujours surpris et émerveillé par le spectacle et les décors qui sont simples mais on ne les remarque pas car on est captivé par la pièce. C’est mieux que la télévision car j’aime bien le respect qu’il y a entre les spectateurs. On peut applaudir les acteurs et c’est un peu comme une récompense et j’aime bien ça. » (Pierre, 6è1)
« Le moment où je me suis sentie transportée, c’est quand le Vieillard chantait l’Arithmétique. Je trouvais cela entraînant et ça me donnait envie de chanter avec lui. On avait déjà écouté ce morceau en classe, mais avec une autre mise en scène. » (Valentine, 6è1)
« Mon passage préféré a été le moment où la princesse a disparu car la mise en scène était incroyable ! La mèche de cheveu d’or sur l’épaule de l’enfant s’envolait tout doucement dans le vent et on ressentait bien la tristesse de l’Enfant. (Clémence, 6è3)
« L’écureuil est le personnage que j’ai le plus apprécié car il racontait son triste passé en essayant de sauver une pauvre rainette qui allait se faire mettre en cage. Les jeux de lumière étaient très bien réalisés. Par exemple, le vert sur l’homme qui incarnait la rainette donnait l’impression que c’était une vraie grenouille et la cage, qui apparaissait au fur et à mesure par des jeux de lumière était très bien faite aussi.
J’aimerais bien retourner à l’opéra car j’adore le chant et encore plus les histoires chantées. Au début, c’était émouvant, mais ensuite, c’était plus joyeux, donc, si un jour je retourne à l’opéra, j’aimerais voir un spectacle du même genre.
L’opéra de Lille ressemble beaucoup au Moulin à café, mais en plus grand et plus somptueux. Quand on marche sur le tapis rouge, on se sent important ! » (Maelle, 6è3)
« La voix qui m’a le plus surprise est celle de la princesse. La femme qui l’a interprétée a aussi joué le Feu et le Rossignol. Elle m’a beaucoup touchée : sa voix, qui est soprano, je la trouve très émouvante. De plus, elle sait la tenir très longtemps sans changer de tonalité : ce qui est très compliqué !
Je me suis sentie émue au moment où l’enfant soignait l’écureuil et où les animaux appelaient « Maman » pour sauver l’enfant. Ce moment représentait beaucoup de sagesse et d’émotions.
J’aimerais évidemment retourner à l’opéra ! J’ai trouvé très amusant le concept d’opéra (…) Ce qui me donne envie aussi d’y retourner, c’est la mise en scène. Celle-ci était spectaculaire ! Ce fut grandiose ! » (Zélie, 6è3)
« Le passage que j’ai trouvé éblouissant est l’Arithmétique qui gronde l’enfant de ne pas vouloir faire sa page. C’était dynamique avec tous ces mots compliqués (fractillions) et intense. On voyait bien que l’enfant avait peur du vieillard : sa voix grave de ténor montrait son dynamisme et sa colère. A la fin de la scène, les chiffres, les fractions…tout s’envole ou s’écrase : c’était très réussi !
L’écureuil est mon personnage préféré car il est beau, rebelle et agile. Je l’ai aimé car c’est le symbole de la liberté : il est aussi beau visuellement avec sa grande queue touffue et rousse. Mais j’ai également aimé le Feu, avec sa prestation…flamboyante ! Toutes ces flammes et son voile qui virevoltaient dans des effets de lumière majestueux et sublimes…
J’aimerais bien retourner à l’opéra : c’était la première fois et c’était magique, unique en son genre, fabuleux ! Les effets étaient très réussis ! Toutes ces couleurs en mouvement ! C’était magnifique ! Dans la première partie, tout était en noir et blanc mais c’était beau cependant. Les chanteurs d’opéra sont très doués ! » (Eléa, 6è3)
« J’aimerais retourner à l’opéra parce que l’opéra est un lieu d’émotions exceptionnelles ». (Marion, 6è3)